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 I NEED TO BE MYSELF.

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Caëmeth

Caëmeth


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MessageSujet: I NEED TO BE MYSELF.   I NEED TO BE MYSELF. Icon_minitimeDim 6 Fév - 16:54


I NEED TO BE MYSELF
____________________________________________________________________


« Longtemps, je marche. Longtemps, j’avance. Loin de toi, loin de vous. J’ai enfin gagné cette liberté, une fois adulte. Un gâchis, n’est-il pas ? Je ne peux penser à mon pauvre passé qui pourtant, me hante tellement. Je repense à toi, Ô mon père. Toi qui m’a appris tant de choses, des choses que je ne peux oublier. Où es-tu, à l’heure d’aujourd’hui ? Qu’es-tu devenu ? Je ne peux dire réellement que tu me manques, tu m’as tout simplement transformé. Qu’étais-je à l’époque ? Et, maintenant ? J’aimerais que tu me le dises, encore et encore. Je connais pourtant la réponse à l’apparence si évidente. »

Marchant avec lassitude, Caëmeth se dirigeait vers des endroits inconnus. La nuit était tombée depuis déjà presque une heure. Elle ne savait pas où elle se trouvait, qu’importe. La démarche lourde, elle posa son regard sur l’horizon ; Le voile obscur déposé avec délicatesse avait recouvert la totalité du paysage, à son plus grand désespoir. Il faisait frais, même un peu trop. La jument ressentait certains frissons désagréables. Levant la tête, elle aperçut la lune qui fut pleine, et quelques flocons tombaient. Soupirant, elle continua à marcher, baissant la tête. Rien dans son esprit ne venait à la surface. Serait-elle perdue ? Cela était en effet, une bonne réponse. Elle devait être heureuse d’avoir quitté sa famille, mais comment s’était-elle prise ? Fixant un point, elle essaya de repenser.

« Où vas-tu, Caëmeth ? » « Nulle part. » « Puis-je savoir la raison de ta froideur, fils ? » Fixant son père avec mépris, elle réalisa qu’elle ne pouvait le détester. « J’ai besoin de prendre l’air, c’est tout. » « Vraiment tout ? » On ne pouvait mentir à son géniteur, surtout à lui. Cet équidé regardait les autres avec dureté, avec supériorité. Lorsqu’on croisait son regard, il fallait tout de suite détourner le notre, afin d’éviter de voir des horreurs cachées, des horreurs oubliées. « Je te trouve bien étrange, Caëmeth. Mais, je te fais confiance. Soit. Tu peux sortir, et n’oublie pas les règles. Cela est tout ce que je te demande. » Après que son père se soit retourné, la jument renonça à cracher. Le voyant s’éloigner, elle savait pertinemment que son excuse n’était pas des plus crédibles. Pourtant, elle ne trouvait pas autre chose à dire. Faire avec, cela était suffisant.

Ce fut comme cela qu’elle partit. Étrange, simple. Pourtant, elle avait réussit. Elle avait fui sa véritable famille pour se retrouver désespérément seule. Mais, elle ne pouvait rester là-bas trop longtemps. Elle revoyait les horreurs visibles dans le regard de son père ; La mort de sa mère, son éducation. Elle regrettait sa misérable vie, elle regrettait ce qu’elle était, ce qu’elle était devenue. Ses sœurs n’avaient pas eu de chance, ayant pourtant eu un apprentissage correct. L’une de celles-ci fut tuée, l’histoire était sûrement toujours en cours. Caëmeth n’a jamais eu d’autres informations à ce sujet. Elle savait juste qu’elle était très proche de celle-ci, Prîlia Lolie. Elle la considérait comme sa meilleure amie, une confidente. Rares ont été les disputes. Sa mort fut un drame.

Certains souvenirs se bousculaient dans sa tête alors qu’elle continuait à sillonner quelques chemins. Ces chemins lui offrirent un présent ; Le fait d’arriver dans une clairière. Elle reconnut cet endroit car énormément de points lumineux étaient présents. Penchant la tête, elle s’approcha. Des lucioles. Elle trouvait ces animaux magiques. Observant autour d’elle, elle trouvait l’endroit magnifique. Il donnait une vue encore inconnue aux yeux de la jument. Les lumières étaient justes parfaites. Deux filets de buée blanche s’échappèrent de ses naseaux avant qu’elle n’entende un bruit. Instinctivement, elle tourna la tête. De quoi s’agissait-il ?
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Gàlan Desheredar
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MessageSujet: Re: I NEED TO BE MYSELF.   I NEED TO BE MYSELF. Icon_minitimeMar 8 Fév - 20:34

    Prïlia. Je ne vous ai jamais vraiment parlé d’elle, de ce qu’elle enfouissait. A dire vraie, elle ne m’en parla jamais. Juste quelques fois, j’ai pu savoir quelques bribes de sa vie. Mais elle semblait vouloir cacher des secrets. C’était comme un pacte invisible entre nous. On se comprenait. Elle ne me posait pas de questions ; moi de même. Et cela ne creusait pas vraiment de vide entre nous, juste quelques endroits sombres dont on ne voulait parler. Chacun avait eu une marque sanglante dans sa vie. Tout le monde. Nous ne sommes jamais obligés de le dire. Nous nous cachions, juste des fois. Je savais qu’elle avait une sœur. C’est la seule chose Que je savais avec certitude puisque tous les autres m’étaient floues. Son nom, je ne pourrai le dire, il m’échappe tout comme ma belle innocente. Je l’avais déjà aperçu sa sœur de vue, je ne me souviens même plus si on s’était déjà rencontrés en face. J’en doute. Seulement, elle m’importait peu. C’était sa sœur et cela me suffisait. Prïlia ne me l’avait pas fait rencontrer. Pourquoi ? Je ne sais en aucun cas. Je ne savais tout aussi rien de leurs parents. Sa mère, je savais qu’elle était morte alors qu’elles entraient dans leurs adolescences. Son père, je n’en n’avais pas la moindre idée. Elle avait vécu une enfance banale, comme les autres, ne s’en souciait peu. Elle en avait des souvenirs mais je ne les connaissais pas. Pour sa vie d’après, c’était comme un trou noir. Plus j’y pense, plus je me dis que je ne savais rien d’elle. C’était une parfaite inconnue mais aussi celle que j’aimais. J’aurai dû la questionner, je ne l’ai pas fait. Prïlia était belle, gentille, adorable, aimante, un point susceptible et têtu mais elle était aussi très mystérieuse. Je n’arrivais pas à douter. Mais à toujours tout cacher, on finit par ne plus rien savoir. C’est ce que je ressentais. Mais qu’importe, j’avais toujours son souvenirs et avec tellement de choses positives. Et maintenant j’y repense alors que je marchais.

    Autour de moi, une clairière. L’herbe haute me chatouillait les membres, ma tête était baissé, le regard pendu dans le lointain. Des points lumineux dansaient prés de mon toupet et dans l’air environnant. Des lucioles. Un sourire vint se poser sur mon visage. Souvenirs. Les craquements sous mes sabots. Le doux sifflement du vent. Ais-je tant changé depuis que tu es partie ? Mon regard s’est-il ternit, ma robe aussi ? L’éclat de ma vie ne brille donc-t-il plus dans mon regard ? J’aurai tant voulu rester celui que j’étais. Je n’ai pas réussi. Berner. Ce n’est surement pas ta perte. Surement que dés le début, j’étais né pour être cet étalon-là. Mon regard se pose devant. De dos, une jument. Elle semblait avoir un physique plus musclé. Une robe grise, toute taché. Une crinière qui dégringole. Un peu grossière, un certain charme pourtant. Sa tête se tourne légèrement. Je m’avance, ne prononce pas un mot. Quelque chose change en moi. Je reconnais cette silhouette, sans toutefois en donner un nom. Je suis tout prés. Je regarde la jument et prononce d’une voix mielleuse, sourde. « Sombresoir … Je me nomme Gàlan Desheredar et vous, Gente Demoiselle ? » Tu ne sais plus qui c’est, ce n’est pas grave, tu vivais, et tous les gens qui étaient avant, qu’importe. La nuit qui vous enveloppaient et les points lumineux qui dansaient, donnait une ambiance féerique sans du tout que ce soit un conte dé fée. Le soleil avait brûlé ses derniers rayons d’or et maintenant, avait disparu. Ce n’était que du sombre. Ton souffle se faisait plus bruyant, tu te sentais un peu oppressé, tu sentais un sentiment de malaise t’envahir sans raison. Comme si quelque chose allait se produire. Mais rien n’allait se produire. C’était juste un vulgaire sentiment. Oh Prïlia, moi qui ne suis plus qu’un vulgaire pantin, aide-moi, souffle-moi ce que je dois faire pour continuer à vivre. Ce n’est pas parce que tu n’es plus là, à me parler, que je ne dois plus jamais t’oublier, toi de même. Reviens-moi, j’ai besoin de tout. Comme un cri, une plainte, j’aimerais te supplier de venir sauver mon âme misérable. Te supplier, cela ne sert plus rien. Comme tout ce que je fais. Je ne suis plus qu’une ombre. Que pèse un homme contre le poids de l’existence ? Rien. Absolument rien. Nous deux, nous n’existons plus.

    Je ne suis pas revenu. Je suis parti. J’ai fait un adieu silencieux à tous les moments heureux que j’aie passé ici. Je ne préférais pas penser aux moments malheureux. Car dans mon cœur, le poignard reste et s’enfonce à chaque fois que quelqu’un parle. Sur ma route, sur mon chemin que je me suis tracé, j’ai rencontré un poulain. De son air si fragile, j’ai appris un maître-mot. Le silence. Le silence peut reparait tous les maux, peut les soigner. Pour moi, ce n’est pas le silence qui me répare mais la pluie. Lorsque je la sens couler tout doucement sur mon visage, j’oublie le temps. Même si la nuit m’enveloppe, je reste là, figé, à écouter et sentir la pluie. Dans ces moments, je me sens comme neuf, comme si l’on me lavait de tous. Mais lorsque le jour revient, mon cœur détruit reprend sa place et je redeviens moi-même. Il vint alors le temps qui dure, le temps qui vous semble long. Il me fallait trouver, réussir. Un jour, j’ai vue une jument sur mon passage. Elle me regarda lentement et sa voix résonna dans la forêt où je me trouvais. Juste une question. Que cherches-tu ? Au fond, je ne le savais. C’était juste la haine qui me dicté mon chemin.

    [Je suis pittoresque face à ton rp ><]


Dernière édition par Gàlan Desheredar le Sam 12 Fév - 21:54, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: I NEED TO BE MYSELF.   I NEED TO BE MYSELF. Icon_minitimeSam 12 Fév - 21:11

Alors qu’elle observait les lucioles se trouvant dans tout son champ de vision, elle entendit donc ce bruit. Mais, qu’est-ce donc ? Alors, par curiosité, elle tourna la tête pour ensuite voir un équidé. Dû par son apparence, Caëmeth en avait déduit qu’il s’agissait d’un mâle. Elle haussa un sourcil, le jaugeant avec discrétion. Des formes agréables pour la vue de celle-ci. Mais, elle crut voir son corps. Ou presque. Les souvenirs de son passé finirent par disparaitre, laissant place à une situation intrigante. Comment allait-elle réagir, cette fois-ci ?

Le problème avec cette jument, dénommée Caëmeth, était son caractère. On ne pouvait pas savoir à quoi s’attendre. Elle sait que cela peut la déstabiliser. Un peu, même beaucoup. Elle sera tout simplement heureuse, à un moment précis. Heureuse, joyeuse, souriante, sociable. Dans ces moment-là, les vestiges de son passé sont oubliés. Dans ces moment-là, elle souhaite vivre au jour le jour. Et puis, c’était tout. Mais quelques instants après, elle peut devenir agressive, hautaine ou encore méprisante. Cela peut arriver à n’importe quel moment. Mais que dire ? C’était Caëmeth.

D’une voix mielleuse, l’étalon inconnu prit la parole et sortit Caëmeth de ses pensées. « Sombre soir .. Je me nomme Gàlan Desheredar et vous, gente demoiselle ? » Aux paroles de celui-ci, la jument parut impassible. Elle continuait à le fixer, avec énormément d’intensité. Elle pensa, tout d’abord, que ce fut un prénom trop difficile, trop long. Elle s’en tiendrait à un surnom qu’elle gardait en elle.

« Tu m’as appelé « gente demoiselle », l’as-tu remarqué ? C’est donc ce que je suis, vraiment ? Apparemment, oui. Ton intention est posée sur moi, sur mes formes. À quoi penses-tu ? J’aimerais tant savoir. Pourtant, ton regard est vide. Tu es pensif. Peut-être un peu trop. Je t’écouterai, si tu le veux bien. »

Caëmeth ne répondit pas, elle se contenta de l’observer, encore et encore. Elle savait de quel genre d’étalons, il s’agissait. C’est comme si elle avait su juste en le regardant quelques secondes. Qu’importe. Gàlan Desheredar débutait par un jeu de séduction. Pourquoi ne pas jouer le jeu ? S’approchant de l’inconnu, la jument continuait à le fixer, guettant ainsi ses moindres faits et gestes. Balayant ensuite son regard sur ce corps si alléchant, elle fit un léger sourire en coin. Ils étaient proches, très proches. Elle posa son flanc contre celui du mâle, après l’avoir contourné. « Vous tenez vraiment à savoir qui je suis ? » Le regard qui se détourne. « Ce sont les rencontres banales, suis-je en train de me tromper ? » Elle donna une légère pression. « Soyez imaginatif. Mais continuons, voulez-vous. » Elle se dégagea, pour se placer face à lui. « Caëmeth. »

[ Pardon pour le temps de réponse. >>" ]
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MessageSujet: Re: I NEED TO BE MYSELF.   I NEED TO BE MYSELF. Icon_minitimeSam 12 Fév - 21:51

    Il y a des personnes que l’on envie. Ils ont tous et nous rien. Ils en sont d’ailleurs bien conscients, mais ne savent pas en profiter. C’est quand on a tout à profusion, que l’on n’a même plus le besoin de demander, que l’on va être encore plus dépendant et réclamer encore plus de choses. Les autres, ce qui n’ont presque plus rien, savent profiter du moindre trésor que la vie leur offre. Ils connaissent le vrai plaisir, la vraie joie. Je n’avais rien et j’ai eu tout. Que c’était facile de goûter à tous ces délices. J’en avais profité. Tout c’était toi et maintenant, maintenant que je n’ai plus toi, j’ai le rien. Savoir que personne ne nous attend, ne nous cherche, que personne nous aime, nous chéris. Le rien, c’est cela dans le cœur de la personne. Le rien, c’est se sentir à jamais seul. Je ne suis plus qu’une coquille vide, un être qui se bat contre cette solitude qui envahit son cœur. Car c’est bien cela, je vis avec la solitude et veille de loin, la mort. Cela ne me fait plus rien, je ne sais même plus qui je suis. Assoiffé par une quête désespéré. Et de là-haut, les étoiles ricanent bien, je suis pittoresque, misérable, déchu. Et. Et si Prïlia ne m’avait jamais aimé ? Je n’avais jamais douté jusque là, j’avais confiance, éperdu d’un amour sans limites, bousculé par un souffle glacial. Mais peut-on s’empêcher de douter ? Elle n’est plus là, je le sais pour apaiser mes craintes. Alors si j’ai tout perdue, perdre à jamais. Une ultime fin. Se laisser envahir par la haine, ne plut vivre. Mais une lumière s’allume, mon cœur veut encore vivre. Pour elle, pour nous, pour que nos deux liens, ou plutôt le mien, ne se brise jamais. Et la douce et brutale réalité me revient, avec elle, des images, durs, douloureuses, à quoi bon ?

    Prés de moi, la jument s’approche. Un sourire se pose sur mes lèvres. Elle parle et je vois ses lèvres s’entrouvris. Avec elle, comme le bruit d’une horloge. Tic. Le temps passe, s’écoule, avec vous. Elle, elle n’est plus dans ce soi-disant temps. Elle, elle m’a abandonnée. Ma voix rauque se mêle à la nuit. Autour de moi, les points dansent ; je vois trouble, mon esprit se révolte. « Cela est sûr … » Elle se pose prés de moi, se colle à moi. Mon souffle la parcoure. Elle parle encore, tu ne réponds pas. Tac. Le temps et le silence s’allonge. Puis enfin de ses lèvres, sortent son nom et mon corps s’arrête. Elle. Comme un souvenir. Un nom mais je ne peux voir qui c’est. Je la fixe de mes yeux sombres et chuchote : « Caëmeth, enchanté de vous raconter, Douce … Il me semble vous connaître mais peut-être ce n’est qu’en songe, que je vous ai aperçu, Demoiselle … » Ma voix douce, mielleuse. Je me presse contre elle et mon museau lui parcoure ses formes. Mais un sentiment de malaise fait place à mon cœur. Je ne devrais pas. Pas elle. Je me place devant elle, la regarde, un sourire. Méchant, mielleux, doucereux. Et le sentiment de malaise grandit. Cela me fait peur. Et plus je la regardais, plus les souvenirs revenaient et avec elle, les souvenirs de ma douce fleur. Ton regard change, tu hoquète et répète le prénom de la jument puis le sien. Caëmeth. Prïlia. En prononçant son nom, je contemple le ciel et là, doucement j’hésite. Et si … ?
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