Landschaft
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal
anipassion.com

 

 Vagabondages sans pensées.

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Until Dreams
    I Don't Care ; tu m'touches, j'te bouffes

Until Dreams


Messages : 157
Date d'inscription : 22/01/2011
Age : 26

Vous
Relations:
Bloc-notes:

Vagabondages sans pensées. Empty
MessageSujet: Vagabondages sans pensées.   Vagabondages sans pensées. Icon_minitimeLun 24 Jan - 22:03



Faut pas pousser Mémé dans les orties. A la rigueur, on peut pousser Pépé sur l'bas côté... même si c'est pas recommandé :D


Les longues jambes d'Until Dreams s'enfonçaient profondément dans la boue marécageuse où flottait une odeur douceâtre, fétide qui lui donnait la nausée. Comment s'était-il empêtré là-dedans ? Ah oui. C'était il y a une journée déjà. Le soleil brillait et le jeune étalon ne s'était pas méfié des prédateurs quand il pensait à l'herbe grasse qu'il allait bientôt savourer. Il s'était fait encercler - pour la deuxième fois depuis son arrivée - par une meute de loups peu polis et avait réussi à leur échapper en entrant dans ce bourbier. Il s'était d'ailleurs demandé pourquoi les fauves n'entraient pas ici. Stupide. Il avait été complètement stupide. Le gris passa devant un pauvre corbeau qui, la faim le tenaillant, avait tenté de braver les sables mouvants pour accéder à une carcasse de crocodile. L'oiseau était en train d'en payer le prix fort. En voyant ce volatile se débattre dans l'eau noire et sablonneuse, des souvenirs affluèrent dans le cerveau d'Until.

▬ flash back ▬
Les deux étalons parlaient d'une voix neutre, comme toujours lorsqu'ils étaient réunis. Gàlan n'était pourtant pas très bavard, à l'époque. Ils s'étaient rencontrés par hasard. L'étalon noir recherchait l'assassin de sa bien-aimée et leurs chemins s'étaient croisés. Le jeune cheval admirait la puissance de ce cheval qui ne semblait reculer devant rien, devant l'acharnement qu'il mettait afin de retrouver ce vil meurtrier. Les deux mâles n'étaient pas vraiment amis, ils se connaissaient juste vaguement et Gàlan Desheredar n'était que de passage dans la harde. Lorsque le grand noir avait appris le nom de l'assassin à Until Dreams, ce dernier avait immédiatement pensé à cet étalon qui vivait seul, qui était si étrange et qui portait ce nom, lettre pour lettre. Il avait donc donné sans hésitation son lieu de vie à Gàlan. Puis, il n'avait plus eu de nouvelles ni de l'un ni de l'autre. Until était fier ; il avait dénoncé un assassin pour la bonne cause. Lorsque cette pensée traversait son cerveau, son cœur se gonflait de fierté.

fin du flash back ▬

Cet afflux de pensées s'arrêta brusquement lorsque le Camargue s'aperçut que ses membres s'enfonçaient dans le sol boueux. Il gigota et se sortit tant bien que mal de cette boue immonde et de son parfum affreux. Le corbeau avait disparut depuis longtemps sous la surface...
Revenir en haut Aller en bas
Gàlan Desheredar
    Chantilly la bouffeuse de ... CAKE
    Gàlan Desheredar


    Messages : 267
    Date d'inscription : 02/12/2010

    Vous
    Relations:
    Bloc-notes:
    Vagabondages sans pensées. Empty
MessageSujet: Re: Vagabondages sans pensées.   Vagabondages sans pensées. Icon_minitimeMer 26 Jan - 20:16

Ce n'est que le rien
« Tout acte exige l'oubli »
Les souvenirs. Des fragments d’existence, gravés à jamais dans les âmes. Des fragments de vie plus ou moins belle. Les souvenirs, triste, comme beau. Parfois quelque chose que l’on aimerait oublier ou quelque chose qu’on veut garder à jamais. Tu en as des souvenirs. Tu en aime un et les autres, tu les déteste. Tu n’aime que son souvenir et déteste tous les souvenirs des autres juments. Tes poupées. De simples jouets. Et parfois, les souvenirs remontent à la surface. Alors que vous les aviez oubliés. Sans cesse pour toi. Lorsque tu croise le regard de quelqu’un, lorsque tu vois quelque chose. Tellement de fragments de ta vie. Tellement. Il y a aussi le souvenir du sang, de la mort. D’autres douloureux et tu t’interdit d’y penser. Y penser, ce serait affronter la réalité. Tu préfère fuir, être lâche. C’est peut-être ton secret. Ne plus jamais penser à ce que tu as fais. Ou plutôt essayé.

Avant –Tu te rappelle d’un nom. La première. Accapela Neïra. Comme un souvenir sanglant après ce que tu lui a fais. C’était un soir d’été, l’air était lourd, la lune dévoilait sa lumière bien haut dans le ciel. Tu étais là, à attendre. Accapela. Tu la connaissais. Bien, trop bien. Elle savait quelque chose sur celui que tu recherchas. Tu le savais. Elle est arrivée. Tu lui as lancé un regard lourd. Elle a compris. Accapela avait toujours eu des sentiments pour toi, mais elle aussi, ce n’était qu’une vipère. Elle t’a souri. Toi non. Elle laissa échapper un sifflement et te murmura quelques mots. Il se passa alors comme un déclic en toi. Comme une envie de faire souffrir autant que tu avais souffert. Tu t’es avancé. Son expression du visage a changé, elle a du comprendre car elle a pris une teinte violacée. Tu as alors déchainé ta violence. Coups après coups. Elle tomba par terre, suffoqua. Tu la regardais, un air de mépris, hautain. Elle savait quelque chose et toi rien. Elle ne voulait te le dire et tu voulais savoir. Mais sous l’effet de la torture, elle finit par te le dire, tout doucement. Qu’il était partie à l’est, que récemment on l’avait vu. Elle croyait en avoir fini, commença à se relever. Mais ce n’était pas fini. Non. Il restait encore un long moment. Pour ne pas t’avoir tout de suite répondu. Faire souffrir. Tu l’a laissa pour morte mais elle allait survivre. Mais elle aura toujours un souvenir gravé en elle. Un souvenir …

Et après ? Après tout ce que tu as fait, n’éprouves-tu rien ? Même lorsque les souvenirs reviennent ? Non. Toujours du mépris, une assurance. Tu avais longuement marché, soufflant régulièrement. Tu avais galopé juste avant. Tu avais senti le vent fouettant ta joue, son souffle glacial t’emportant et tu avais oublié. Oublié un instant qui tu étais. Mais là, en repensant à Accapela, tu grimaçais. Parce que tu en avais marre, marre que toujours, tu t’en rappelle. Tu regarda vers devant. Un marécage. Un paysage terne, triste. De la boue, de la vase, rien de tout cela t'inspirait. Tu soupire, accélère le pas. Tu sens une vague odeur. Surement quelqu'un. Tu oublie vite et reprend ton chemin. Tu arrive bientôt prés du marécage et songe aux moments que tu as passés avec elle lorsque vous étiez sur l'ancienne terre. C'est là que vous vous êtes rencontrés. Tu lève les yeux vers le ciel et te demande si elle te regarde de là-haut. Que doit-elle penser de toi ? Elle doit te haïr. Après tout le mal que tu as fais, tous les coeur que tu as brisés ... Elle doit songer que tu as bien changé en si peu de temps et que son absence doit te faire du mal. Mais tu aimerais lui dire que c'est pour elle que tu es devenu comme ça et que tout le mal qui te tâche, il y a bien une raison, un évènement. Devant, toi un étalon. Tu te fixe lentement, te stoppe. Pommelé, une race surement typique. Tu ouvre les lèvres, les referment. Que dire ? Absolument rien. C'est un mâle, tu n'as aucune envie de jouer. Mais en le voyant, il y a comme quelque chose qui se déclenche en toi. Tu le connais. mais qui es-ce ...

" Je vous connais ? "

Comme une impression de déjà vue et un vague relan de haine. Tu ne comprend pas. Tu ne t'en rappelle plus. Tu as quelques idées, mais tu les trouve absurde. Ce ne peut pas être lui ... Pas celui qui t'a donné ... Non. Tu ricane en toi-même, tu dois te trompé. Heureusement ...
Revenir en haut Aller en bas
https://landschaft.forumsrpg.com
Until Dreams
    I Don't Care ; tu m'touches, j'te bouffes

Until Dreams


Messages : 157
Date d'inscription : 22/01/2011
Age : 26

Vous
Relations:
Bloc-notes:

Vagabondages sans pensées. Empty
MessageSujet: Re: Vagabondages sans pensées.   Vagabondages sans pensées. Icon_minitimeMer 26 Jan - 20:52

Until Dreams fixe l'eau verdâtre qui se meut à ses pieds, absorbant les restes du malheureux volatile. Un relent nauséabond lui assaille les naseaux et il décide de partir de cet endroit infâme lorsqu'une voix se fait entendre derrière lui, le fige, le fixe sur place. « Je vous connais ? » Cette interrogation fait presque trembler le gris. Il n'ose pas se retourner pour regarder en face cette voix qu'il ne connaît que trop bien. Un sentiment de peur inexpliquée monte peu à peu en lui, le fige alors qu'il croit n'avoir rien à se reprocher. Mais une petite voix en lui lui souffle tout le contraire. L'étalon a beau chercher, il ne voit pas ce qu'il aurait bien pu faire. L'innocent présumé. Ces deux mots lui donnent la nausée. Et si Gàlan l'avait tué ? Until se sentit subitement coupable. Il baissa les yeux vers le sol. Enfin, ses forces lui reviennent et il décide d'affronter le sort que le noir lui réserve. D'un coup, il se retourne vers l'imposant mâle. Il le contemple. Gàlan Desheredar se tient devant lui, presque inchangé. Seul son regard dur et froid choque Until Dreams qui l'a connu plus calme et doux. Le Camargue comprend immédiatement que la mort de sa belle l'a encore plus endurci. Le gris est obligé de lever les yeux pour plonger son regard dans celui du noir tant ce dernier le domine. Une tête de plus, une bonne dose de muscles et de sadisme également en surplus. Ses yeux restent fixes, ses jambes tremblent à peine. Il sait que si le noir pense comme lui, la mort le guette. Until aurait pu faire croire que, non, il devait faire erreur, qu'il n'avait pas tué un innocent, plein d'autres choses encore. Mais il ne le fit pas. Il leva fièrement la tête et ouvrit la bouche. « Oui, on se connaît. Tu es Gàlan Desheredar et je me nomme Until Dreams. Nous avons été unis autrefois, lorsque tu cherchais l'assassin de ta belle. - le gris ne parvenait plus à s'arrêter de parler, comme si ces simples paroles lui suffiraient à se racheter, à gagner du temps inutile - Je t'ai indiqué celui que je croyait être l'assassin. Je sais qu'il l'était et je sais que tu l'as tué. Tu as eu raison, tout cela ne rimait à rien. Il devait payer. Je ne t'ai plus vu après, je t'ai cherché sans te trouver. » Dreams s'interrompit. Il avait l'impression de retracer leur passé commun, et que tout cela l'aiderait peut-être. Mais il sentait que la colère allait bientôt désintégrer ce qui restait de cœur au grand noir.
Revenir en haut Aller en bas
Gàlan Desheredar
    Chantilly la bouffeuse de ... CAKE
    Gàlan Desheredar


    Messages : 267
    Date d'inscription : 02/12/2010

    Vous
    Relations:
    Bloc-notes:
    Vagabondages sans pensées. Empty
MessageSujet: Re: Vagabondages sans pensées.   Vagabondages sans pensées. Icon_minitimeJeu 27 Jan - 19:43

Tu regardas doucement l’étalon, de tes yeux sombres, le corps fixe, sans une once de sentiment. Mais en le regardant, petit à petit, des souvenirs te reviennent. Et toujours cette haine, cette haine. Tu tourne la tête, te fixe sur le lac. Ce lac, un marécage. Le rien. Le détruit. Et c’est alors que le gris parla. Tu te retourne, ton corps immobile se raidit. Les paroles coulent de sa bouche. Lui. Tes yeux s’assombrissent. Lui. Souvenirs. Tu cherchais l’assassin de Prïlia. Lui, il avait une information et savait où il était. Mais c’était faux, il t’avait trompé. Tu étais partie tuer celui que tu croyais être le meurtrier. Tu le tuas et te rendis compte que ce n’était pas celui qu’il fallait que tu tue. Tant d’échecs, tant d’espoir, pour être en fin devant l’horreur de la réalité de ton âme.

Le corps révulsés, celui que tu croyais être Gàlan, te regardait, de ses yeux fixes. Une dernière fois, sa bouche se tordit en une grimace infime et murmura quelques mots. Que ce n’était pas lui. Et là, alors que tu regardais ce corps en train de mourir devant toi, tu te disais que tu t’étais surement trompé, que ce ne pouvait être lui. Un pauvre étalon alezan, sans charme, sans grâce, surement âgé. Pas le jeune étalon que tu avais vu, fier, élégant. Ce ne pouvait … Et pour la première fois, tu contemple la mort en face et ce sentiment d’horreur. Tu avais tué, un pauvre étalon, qui ne t’avait jamais rien fait, tu ne connaissais même son vrai nom. Tu étais partie sans réfléchir, sans une once de conscience et te voila à, à contempler l’homme que tu as tué. Tu pense alors que tu es souillé, que tu t’enfonce petit à petit dans une obscurité que tu ne connais pas et cela te fait peur. Tu éprouve un sentiment d’impuissance. Celui que tu cherche est un meurtrier, un voleur d’âme, de cœur. Maintenant, toi aussi. Que penserais … ? Tu ne veux pas y penser. C’est pour elle que tu fais ça, non ? Tu te relève, doucement, regarde autour de toi. Tu repars, jette un dernier coup d’œil au cadavre. Tu avance à pas lents. Et au fond, comme si, tout au fond de ton cœur, tu souriais. Tu souriais de la mort, qui te regarde avancer.

Tu fixe toujours l’étalon, tout en rassemblant tes souvenirs. Tu reviens à la réalité, contemple celui que tu as aussi haïs. Ta voix grave, dure, sec, sans aune pitié, résonne. « Tu me fais bien rire. Ne fais pas l’innocent. Tu le savais bien que ce n’était pas lui. Je l’ai tué. Oui. Mais ce n’était pas celui que je voulais tuer. Et tout cela, à cause d’un petit vaurien. » Ta voix siffle entre tes dents. Tu n’as aucune pitié et regarde l’étalon sombrement. Tu t’avance un peu plus vers lui et souffle à son oreille : « Celui qui devrait payer, ce n’est pas plutôt toi ? » Tu recule et tes yeux le fixent d’un regard mauvais. Ton corps puissant, lui fait face. La haine arrive. Et avec cela, un rictus mauvais qui déforme ton visage. Un gout de sang, une envie de tuer. Le ciel s’était couvert et les nuages commençaient à devenir menaçants. Tout autour de toi, on pouvait sentir la mort, qui rode. A cause de juste un être, un être qui a bouleversé ta vie. Qui a tout changé, tout perturbé. Tout, absolument tout. C’est à partir de ce moment là que tu as compris que n’étais pas tout simplement toi. Que tu es devenu l’homme que tu avais haï toute ta vie. Tu avais donc laissé petit à petit, tu avais laissé la haine t’envahir et avec cela, l’envie de faire souffrir. Et tu avais été dans une sorte de manège, de tunnel sombre et tu ne pouvais plus sortir. Obscurité. Méfiance. Toujours négatif. Tu ricane. Et ton rire méchant s’évapore, mais pas cette pulsion qui te gouverne. Tu fixe l’étalon et attend. Attendre, tu sais le faire. Tu as toujours attendu …
Revenir en haut Aller en bas
https://landschaft.forumsrpg.com
Until Dreams
    I Don't Care ; tu m'touches, j'te bouffes

Until Dreams


Messages : 157
Date d'inscription : 22/01/2011
Age : 26

Vous
Relations:
Bloc-notes:

Vagabondages sans pensées. Empty
MessageSujet: Re: Vagabondages sans pensées.   Vagabondages sans pensées. Icon_minitimeJeu 27 Jan - 22:05

Les yeux de Gàlan s'obscurcirent et, comme s'y attendait Until Dreams, la haine s'y lisait au fur et à mesure que l'étalon noir comprenait leur erreur à tous deux. Mais le noir n'y voyait que celle du gris, pas la sienne. Le Camarguais savait que le mâle qui se tenait devant lui était fou. Fou de haine, de rage, de douleur et surtout d'amour. Il savait qu'il aurait pu le tuer en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, lui, si chétif et si frêle. Il savait que le flot de paroles déversées par l'étalon ne faisait que retarder l'heure qui approchait à grands pas. Il se savait perdu. Et pourtant, Until Dreams se sentait supérieur à ce grand noir qui, au fond, lui inspirait de la pitié. Il était fou à lier et cela se voyait comme les naseaux au milieu du visage. « Celui qui doit payer, ce n'est pas plutôt toi ? » Le gris leva un sourcil, toisant presque le noir, même avec sa petite taille. « Ceux qui doivent payer,  tu veux sans doute dire, ce ne serais-pas nous ? » Le jeune mâle le défie du regard. Il a repris du poil de la bête. Son cœur est attisé par le courage. Il n'a plus rien à perdre, de toute façon. Il entrevoit la scène floue qui assaille son subconscient du mort aux pied de Desheredar. Il le hait. Il le hait au point de lui en vouloir d'avoir tué un innocent. Bien sûr, il avait sa part de responsabilités mais ce n'était pas lui le meurtrier. Et tout au fond de lui, Until Dreams savait qu'il voulait vivre. Que ce désir était plus fort que tout au monde, bien plus que sa culpabilité ou que la haine de ce mâle bien trop hautain.

( Trop court comparé au chef-d'œuvre que tu m'as servi :S )

Revenir en haut Aller en bas
Gàlan Desheredar
    Chantilly la bouffeuse de ... CAKE
    Gàlan Desheredar


    Messages : 267
    Date d'inscription : 02/12/2010

    Vous
    Relations:
    Bloc-notes:
    Vagabondages sans pensées. Empty
MessageSujet: Re: Vagabondages sans pensées.   Vagabondages sans pensées. Icon_minitimeVen 28 Jan - 17:31

Cela te fait rire de voir le gris. Cela te donne envie de ricaner. Ricaner. Tu le feras mais d’abord, tu attends, tu attends qu’il te répond. Et puis enfin, il parle. « Ceux qui doivent payer, tu veux sans doute dire, ce ne serais-pas nous ? » Tu ricane. Encore une fois, car tu t’en moque de mourir. Tu es déjà mort. Tu ne vis plus, survit dans ce mode, décide d’affronter la mort avec le peu de forces qui te restent. Mais dans bientôt, dans bientôt, tout sera fini et enfin, enfin, tu seras libéré de tout ce que tu endure. Ta voix reprend le dessus. « Je suis déjà mort. Peut-être que je devrais payer pour ce que je suis, mais cela ne sert plus à rien, non ? J’ai tellement fait de choses. Mais comparé à moi, c’est sûr, tu es le petit ange gris, tout crétin, qui contemple la vie d’un air béat. Tu ne connais pas ce que c’est la mort ? Tu ne connais que la vie, le bon côté. Moi c’est le contraire. Si toi, tu me tue, tu te saliras tandis que moi, cela ne change plus à rien. Je peux donc … te tuer. » Tu lui souris. Un sourire démoniaque. Tu lui tourne un instant autour, puis revint te planter devant lui puis le fixer de tes yeux sombres.

La vie, la mort. Tu voudrais mourir. Mourir tellement tu as mal. Parce que sa ne passe plus parce que la douleur revient sans cesse. Le temps des souvenirs est terminé. Je ne pourrai en construire sans toi car c’est toi qui alimentais ma vie, et ces souvenirs. J’ai déglutis. Il faisait nuit. Quelques oiseaux chantaient encore. C’était l’hiver. Il neigeait ce jour-là. Je me suis avancé, frigorifié, je ne pouvais lâcher maintenant. Survivre, se rappeler. Je veux revenir aux endroits qui me rappellent ta présence. Je veux encore t’imaginer. Le froid devient de plus en plus dur. Je secoue la tête pour faire tomber la neige qui s’était coincé dans ma crinière. Je m’enfonce dans la couche de neige qui devient de plus en plus grosses. Je souffle. Un long nuage blanc, composé de brume, monte au ciel. Je veux que tu le voie. Mon souffle devient rauque, l’air me manque. Continuer, combattre. Et là, apparaît ce que je désirais. La grotte. La fameuse grotte que je recherchais. J’essaie d’accélérer, trébuche, me relève avec lenteur. La grotte semble être trop loi, comme un mirage. J’avance, de plus en plus lentement. Son entrée se découpe. Je rentre, tombe par terre. Depuis 5 jours, sans manger car la neige avait recouvert toute l’herbe, 5 jours à marcher, tomber, rêver. Je tombe sur la pierre dure. Je ferme les yeux. L’inconscience vient.

Tellement de choses qui défilent en une vie. Tellement de choses que tu devais supporter, combattre. Tout ce que tu as vécu. Et tu n’es rien, absolument rien. Avant, même, tu avais plus de joie, tu te moquais des gens, mais maintenant, tu n’as plus que de la haine et de la colère. Comme si avant, tu étais un braisier et que maintenant, un glacier donc le cœur est de glace. Même les autres ne te reconnaîtraient pas. Personne n’y arriverait.

[Mais non, il est très beau ton rp ♥]
Revenir en haut Aller en bas
https://landschaft.forumsrpg.com
Until Dreams
    I Don't Care ; tu m'touches, j'te bouffes

Until Dreams


Messages : 157
Date d'inscription : 22/01/2011
Age : 26

Vous
Relations:
Bloc-notes:

Vagabondages sans pensées. Empty
MessageSujet: Re: Vagabondages sans pensées.   Vagabondages sans pensées. Icon_minitimeJeu 3 Fév - 21:30

Le regard noir de l'étalon se plongea dans celui du petit gris. Celui-ci le soutient avec rudesse et fermeté. « Je suis déjà mort. Peut-être que je devrais payer pour ce que je suis, mais cela ne sert plus à rien, non ? J’ai tellement fait de choses. Mais comparé à moi, c’est sûr, tu es le petit ange gris, tout crétin, qui contemple la vie d’un air béat. Tu ne connais pas ce que c’est la mort ? Tu ne connais que la vie, le bon côté. Moi c’est le contraire. Si toi, tu me tue, tu te saliras tandis que moi, cela ne change plus à rien. Je peux donc … te tuer. » Le Camarguais ne frémit même pas sous les menaces du noir ; il n'a plus peur. Pas peur de cet étalon fou qui le menace de tout même de la mort. Il secoue la tête, empreint du même sourire désinvolte que Gàlan Desheredar. « Si tu te crois mort je n'y peut rien. Je ne suis plus l'ange que tu pense que je suis. Je suis bien pis que ça. Sais-tu seulement ce que ta bien-aimée doit penser de toi qui tue, menace et agis comme un vrai tyran ? Pas que des choses positives. Mais après tout, tu t'en fiches sûrement. » Until Dreams esquisse un pas vers le puissant noir. Il est maintenant obligé de lever les yeux pour soutenir son regard. Son museau se fronce de dédain. « Tu es fou, Galàn. Ça, j'aurais dû le comprendre le jour où je t'ai rencontré. » Il pose son regard et parcourt tous le corps du mâle, le sillonne, le perce à jour. Et l'idée effroyable le traverse, le glace et le fais reculer. Mais pourtant, il continue, bravement, son discours avec aplomb et sans ciller. « Tellement fou que tu l'as tuée. Tu l'as tuée Gàlan. Et tu cherches l'assassin alors que c'est toi le seul responsable. Tu es complètement taré Gàlan, c'est tout. » Il lâche un soupir. Voilà, tout était dit. Il n'avait plus rien à perdre, hormis sa sœur qui le haïssait presque. Le gris détourna les yeux, les posa sur le marais qui les entourait. Until Dreams se jura intérieurement qu'il n'aurait plus jamais peur de la mort.
Revenir en haut Aller en bas
Gàlan Desheredar
    Chantilly la bouffeuse de ... CAKE
    Gàlan Desheredar


    Messages : 267
    Date d'inscription : 02/12/2010

    Vous
    Relations:
    Bloc-notes:
    Vagabondages sans pensées. Empty
MessageSujet: Re: Vagabondages sans pensées.   Vagabondages sans pensées. Icon_minitimeVen 4 Fév - 11:37

NO ONE WITHOUT HER JUST ME

Les paroles de l’étalon se répercutent sur mon coeur. Je suis un tombeau, cela ne sert plus à rien de tenter de me réveiller. Je réfléchis longuement aux moyens qui le ferait souffrir. La réponse me vint en un souffle, ses proches. Un sourire démoniaque envahit mon visage. Je vérifierais d'abord quelques petites choses puis je pourrai faire souffrir ce petit gris prétentieux. Celui-ci ne frémit pas, ne change pas. Il n'a pas peur, cela ne me fait ni chaud ni froid. La vengeance, la vraie, viendra ... Plus tard. J'écoute attentivement l'étalon. « Cela ne change rien. Oh, oui, elle ne voit que la noirceur de mon âme. Mais cher petit crétin, c'est pour elle que je fais sa. Je n'ai plus rien à perdre. Elle est morte. Je ne m'en fiche pas seulement, tu vois, je ne peux pas vraiment parler aux morts ni lui poser la question. Tu veux que je te dise, elle s'en fout surement ... » Je ricane et le fixe de tes prunelles noirs. Le camarguais s'approche, tu le sens, tout prés de moi. Au fond de mon coeur, je le sais bien que ce ne sont que des paroles, que ce que je dis, c'est ce que je tente de me persuader. Mais je n'y croit absolument pas. C'est un masque qui me recouvre tout simplement. J'écoute encore une fois l'étalon. Ah, je suis un fou mai,tenant. Je ricane. Je ne lui réponds pas, je n'ai plus rien à dire, plus rien à faire, je songe juste à ma vie. Je ne suis pas fou, juste aveuglé par la haine. Mais au final, sa revient à peu prés au même. Oui, je vais surement devenir fou. J'attendrai alors. Le gris parla encore une fois. Je m'immobilise et le fixe d'un regard froid rempli d'une haine glaciale. Mes lèvres se sèchent. Je m'immobilise. C'est peut-être les paroles qui n'aurait jamais fallu prononcer. Tu vas souffrir, crétin, tu vas souffrir et tu verras à quel point. Les mots fusent de ta bouche. Glacial. « Ce n'est pas moi qui l'ai tué. J'ai contemplé son corps inerte mais jamais je n'aurai pu la faire souffrir. Je l'aimais. M'a-tu au moins connu alors que j'étais amoureux, que nous étions ensemble ? Étais-tu là lorsque qu'elle est morte ? Non. Alors ferme là et ne parle pas pour rien dire. Tu ne sais absolument rien! » Tu le fuse du regard. La haine, tu la sens monter en toi et dans un souffle glacial, après de longues minutes alors que le silence prenait place, tu lui dis : « La petit grise, Lucinda, c'est bien ta soeur n'es-ce pas ... ? » Et dans le silence qui suivit ces mots, je semble lui crier que je me vengerai, de tout ce qu'il m'a fait depuis le début. Mais pas directement à lui, non ... Pour qu'il souffre encore plus ...

"Je me vengerai ..."

FIN
Revenir en haut Aller en bas
https://landschaft.forumsrpg.com
Contenu sponsorisé





Vagabondages sans pensées. Empty
MessageSujet: Re: Vagabondages sans pensées.   Vagabondages sans pensées. Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Vagabondages sans pensées.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Landschaft :: 
    QUE DE VIEUX DEBRIS
 :: 
    ▬ CORBEILLE
-
Sauter vers: